
Court-métrage
LETTRE D’UNE GRAND-MÈRE ATTENDANT TA NAISSANCE
– Récit de Sylvie –
DANS CE FILM,
TOUT N’EST PAS FORCÉMENT VRAI,
MAIS BEAUCOUP TROP DE CHOSES SONT RÉELLES
CHERS SPECTATEURS,
Deux nouvelles œuvres naissent, tirées de l’univers du film FIN DE GROSSESSE :
(1) « QUELQUES SOUVENIRS DE MON ACCOUCHEMENT » (avec Jeanne Greff-Savouret), un court-métrage qui dévoile le récit complet de l’accouchement vécu par le regard de la mère ;
(2) et l’autre court-métrage vécu par le regard de la grand-mère : « LETTRE D’UNE GRAND-MÈRE ATTENDANT TA NAISSANCE » (avec Sylvie Savouret).
Préparez-vous à être troublés par ces deux témoignages !
LETTRE D’UNE GRAND-MÈRE ATTENDANT TA NAISSANCE (2025)
Mise en scène :
Morgan-Alexander Remy
Scénario :
Sylvie Savouret
Morgan-Alexander Remy
Comédiens :
Sylvie Savouret
Musique originale :
Nicky Galliano
Production :
Morgan-Alexander Remy
Date de sortie :
le dimanche 15 juin 2025
LETTRE D’UNE GRAND-MÈRE ATTENDANT TA NAISSANCE
Texte écrit par Sylvie Savouret et Morgan-Alexander Remy
Jeanne, ta maman, est venue me rejoindre dans mon lit, comme quand elle était petite. Mais ce n’était pas seulement le petit « câlinou » du matin, c’était aussi pour m’annoncer qu’elle venait de perdre son bouchon muqueux. Je la regardais m’annoncer cela avec ses yeux d’enfant et son inquiétude de femme. Je reconnais bien ce besoin d’être rassurée, même de rien, lorsqu’elle est inquiète. Petite fragilité bien légitime chez elle, si forte par ailleurs.
Nous descendons tous prendre notre petit-déjeuner. J’observe Jeanne du coin de l’oeil, et je vois le visage de ma fille se tendre un peu. Elle cache ses contractions, qu’elle minimise. La matinée se déroule, à devoir préparer le salon en cocon. Morgan, ton papa, fait un feu dans le poêle à bois ; je passe l’aspirateur et la serpillère partout ; puis on dispose matelas et coussins au sol. Ton grand frère est à la crèche.
Les premières contractions douloureuses arrivent vers 11h30. Jeanne se tient la plupart du temps accroupie. Morgan propose de lui lire un livre, et moi de faire des pompons qui devront orner le portique qu’elle a construit pour toi, leur bébé.
Le repas de midi sera frugal pour elle, et pourtant j’ai fait un bon repas, et généreux ! — Jeanne n’a pas faim ?? Ce doit être un signe !
Puis l’après-midi se passe entre contractions, accalmies, assoupissements, puis recontractions. Ça s’enchaîne un peu plus intensément. Je prends le chronomètre pour vérifier les intervalles et les durées des contractions. Suivis par une sage-femme à distance, nous l’appelons trois ou quatre fois pour l’informer de l’évolution du travail. Elle propose qu’on se change les idées et qu’on ne se focalise pas sur le chrono : une balade, un film, un livre, etc.
On a essayé d’envisager d’aller à la poste acheter les timbres pour les faire-parts, c’était au bout de la rue. Ta maman n’a pas pu envisager cette route à pied : les contractions sont maintenant toutes les 3-4 minutes.
Alors on regarde des humoristes ; certains la font rire. Puis des films, des comédies surtout. Nous n’irons pas jusqu’à la fin du premier film. Au dernier appel à la sage-femme, celle-ci leur donne rendez-vous à la maternité.
Là Morgan a percuté que c’était sérieux, qu’il n’y aurait plus d’accalmie, et que le bébé allait arriver, que c’était imminent, irréversible : d’un moment à l’autre, tu allais arriver ! L’as-tu décidé, coquin ? — J’ai décelé chez lui une petite lueur de panique tout en prenant acte, en mettant en action le départ immédiat : il prépara les sacs que Jeanne avait disposés dans la chambre, s’habilla proprement, rassembla ses esprits pour ne rien oublier, puis Jeanne étant encore dans le bain, il se mit à lui masser le bas du dos.
Je les dépose devant les urgences de l’hôpital, ayant traversé la nuit.
Quel tableau touchant : deux oiseaux étourdis d’être définitivement tombés du nid, devant voler de leurs propres ailes, avec aux griffes un oeuf très lourd. Jeanne, accroupie par ses contractions devant la porte, poursuivait le travail par terre, à quatre pattes.
Nous nous sommes quittés là.
Je suis rentrée seule dans leur grande maison vide. Je recouchais dans sa chambre mon premier petit-fils, — ton grand frère —, qui ne se réveillait pas, dormant à poings fermés.
Je me suis alors mise à ranger, cuisiner, laver, d’autres choses encore. J’ai alors ressentie une grande solitude, j’avais aimé partager ces moments.
À l’heure où je raconte ce déroulement, ils ne sont toujours pas rentrés. Tant d’heures de travail ; si longues, ces heures, interminables. Ton Papa vient de m’envoyer un message : « On continue toujours, Jeanne s’en sort à merveille. On s’organise des cycles pour la distraire de ses douleurs. Nous te raconterons. »
Mon pauvre trésor ! J’avais tant espéré pour elle un accouchement plus rapide, sans douleur, sans embûches. J’aurais voulu lui dire : « Tu as été si bien préparée, si radieuse. C’est injuste que tu souffres autant, si longuement, et sans péridurale. » Tes parents l’ont refusée, ils ont leurs raisons.
Je te l’avoue, je fus tellement triste que j’ai regretté, à un moment, un seul petit moment, que ta Maman soit tombée enceinte. Ce regret, je le regrette à présent, car on oublie si vite les douleurs nécessaires. Ne me tiens pas rigueur d’avoir eu cette pensée, tu le comprendras peut-être un jour : je voulais juste que ma fille ne souffre pas.
Cette nuit-là a été entrecoupée de rêve de bébé, de réveils pour regarder les messages sur mon téléphone, de micro-insomnies. Merci de même à mon bon sommeil, un bienfaiteur souvent, dans ces moments difficiles.
Était-ce Saint Cécile qui psalmodiait les heures, à l’aube, visage sévère, mais avec la douceur aussi, — la douceur des notes emplies d’espoir ?
C’est étrange, mon futur petit, comme certaines sensations que je pensais disparues ressurgissent. Hier soir, aux côtés de ta Maman, je ressentais exactement sa douleur, ses mouvements de va-et-vient du bassin dans les pics de douleur, cette position à genoux, puis accroupie, — autant de positions que l’on adopte instinctivement, — puis, dans un troublant déséquilibre, tous ses muscles branlant, son corps est pris entre plusieurs mouvements nerveux, comme traversé par des courants électriques, — puis, chose surprenante, se referme sur elle, ramassé, concentré, comme une grosse boule compacte qui tremble.
Et ces petits gémissements aussi, cette intolérance à ce qui se passe autour, une minute d’intensité extrême. Puis quatre à cinq minutes de repos total : les traits se détendent d’un coup, reviennent la parole et le sourire. On oublie la précédente, lorsque pointe déjà la suivante.
Elle va devoir encore vivre toute cette journée à ce rythme. C’est épuisant. Jusqu’alors, je n’avais pas eu de crainte pour elle, mais à cet instant, même si je m’en défends, je compare cette situation à sa naissance, la naissance de ma Jeanne, ma fille.
Pour moi, pour elle, l’équipe médicale avait été nettement moins patiente et compréhensive. À l’heure qu’il est, ta maman, déjà, était née, au petit matin, on m’avait vite envoyée en salle d’opération pour une césarienne.
Je ne souhaite pas ça pour elle, à présent. Mais elle est certainement plus déterminée et plus forte que je ne l’étais, et mieux entourée peut-être.
J’ai confiance, je ne suis pas si angoissée, mais j’ai hâte d’aller les chercher, que nous soyons tous réunis ! Hâte de te voir, de te parler ! Peut-être aussi de te la lire, ma lettre, pendant que tu dors, paupières fermées ; l’écho de mes mots se tisseront à tes rêves brouillés.
Quelques temps après, toujours pas de nouvelles.
Après une séance de yoga, où je n’étais pas du tout concentrée, j’ai reçu un appel de ma soeur, qui me demandait des nouvelles.
Je n’ai pas pu résister à l’envie de lui raconter que Jeanne et Morgan étaient partis… qu’ils étaient partis, tes parents, pour te donner le jour ! Secret rompu, je le sais, mais pour la bonne cause, — la mienne ! Et puis j’en aurais des secrets avec mon nouveau petit-enfant que j’attends, des secrets que je m’efforcerais de ne pas rompre, promis !
Ensuite, je suis allée marcher un peu, poussant justement la poussette où gazouillait, insouciant, mon premier petit-enfant. Je prétextais devoir acheter du fromage pour préparer ce soir un gratin ; si j’ai le bonheur d’aller les chercher aujourd’hui, nous dînerons ensemble, tous ensemble.
Tonton vient de m’appeler : ses antennes ont vibré. Il voulait savoir ce qu’on faisait, peut-être des jeux, demandait-il. Là encore, je n’ai pas su tenir mon secret : « C’est étrange, me répo nd-il, hier soir, je suis allé boire un verre avec toutes les sages-femmes de l’hôpital dont quelques-unes ont fait un cours de sport avec moi. »
Un signe, en effet. Ton oncle a toujours une grande sensibilité, notamment pour tout ce qui touche à Jeanne.
J’attends encore. Avec ton grand frère, tout petit encore, je poursuis ma petite vie. Des jeux, des causeries innocentes, des lessives, des repas.
Plus tard, message de ton Papa : « Les choses s’accélèrent. Jeanne a touché l’enfant du bout de ses doigts. L’enfant existe. »
J’ai répondu : « Youpi ! »
Plus tard encore, Morgan répond à mes questions impatientes : « Je suis occupé, Sylvie. Tu sais, ta fille accouche ! »
Que ça me paraît long !
Je suis ressortie avec cet autre enfant dont j’avais, autrefois, déjà attendu la naissance, tout aussi impatiente. Comme c’est long, toujours long, quand on attend ce qui fut tant attendu.
Nous avons acheté un joli bouquet de fleurs blanches avec quelques touches de rouge. J’ai fait un bon feu dans le poêle.
Message de Morgan : « Un enfant est né. Tu ne connais ni le sexe, ni le nom. Il s’est rué sur le téton de son père, Sylvie, avant de privilégier celui de sa mère. Je ne fais pas le poids. Tout va bien, ma belle-mère adorée, la Mamie Oma de mes enfants. »
Il me dit aussi que Jeanne va m’appeler, et que je ne pourrai voir le bébé, te voir enfin, enfin ! qu’à la maison, que je pourrai ainsi te « découvrir » dans toutes les significations de ce mot.
Je suis comme abasourdie. Je suis assise à côté du feu, dans cette maison trop calme ; le joyeux bambin, que je surveille d’un oeil si tendre, s’indignait contre ses jouets. Parlant fort sa langue à lui tout droit venue d’un pays imaginaire, il les rappelle à l’ordre, les avertit du pire, les fait alors trembler de peur, se pique lui aussi de savoir gronder, se frappe fièrement le torse, puis, soudain, rit de sa propre autorité.
Il ne le sait pas, ton frère, mais, moi, je suis comme vidée. Ma respiration revient doucement, j’étais comme en apnée durant ces dernières heures. Je suis contente d’avoir pu un peu échanger avec un bout de ma famille, Tonton, ma sœur et mon petit-enfant né le premier ; plusieurs fois déjà, j’ai trahi mon voeu de silence avec eux. C’était une tension difficile à contenir seule.
C’est bizarre, ma joie ne fait pas encore surface. C’est encore abstrait. Longtemps, pour la deuxième fois dans ma vie, je ne verrai plus la porte s’ouvrir sur une Jeanne rayonnante dans sa grossesse, soulevant son pull jusqu’à la poitrine quand elle sentait son enfant bouger. Comme si tu étais là toujours avec nous, assis avec nous à table devant nos assiettes, regardant avec nous un florilège de films, écoutant depuis ta poche nos voix assourdies.
L’histoire de ce ventre tendu qui nous avait fait tant rire déjà avec le premier, qui nous a fait tant rire avec toi, le second, est à son tour terminée, de nouveau terminée ; les jeux de doigts que ton père faisait pour te déranger, ses caresses un peu brutales, les scènes de nettoyage de nombril que ta maman ne manquait jamais, l’observation quotidienne, avec suspicion, de l’apparition de la moindre vergéture, les murmures déjà complices d’un grand frère, et les vagues ondulations d’un être si bien constitué qu’on peut reconnaître à travers la peau, un pied, une jambe, un cul.
Je vais maintenant retrouver ma Jeannette menue et dynamique, et je vais la découvrir maman d’un nouvel enfant, maman de deux enfants, maman d’un enfant qui vient d’avoir un petit frère, maman d’un enfant qui en a un grand, maman attentive, maman aimante.
Le cycle de la vie.
Un peu de tristesse m’envahit malgré moi.
Femme qui se souvient de mes grossesses, qui sait qu’elle n’en aura plus, mère qui s’occupe de sa fille enceinte, belle-mère contrainte de laisser de la place à son gendre, grand-mère aussi qui voit éclore un à un ses petits enfants, tout pour moi doit-il être ainsi ? Ne suis-je désormais que cela ?
Car je redeviens une grand-mère, oui, oui. Ça me trouble, à chaque fois. Sans aucun doute, je vais l’adorer cet enfant qui vient de naître, comme j’ai pu aimer l’enfant qui le devança, comme j’ai pu, plus loin encore, mais différemment, aimer les enfants que j’ai portés. Je vous aime, c’est ce que je sens.
Mes petits-enfants me regarderont avec leurs yeux trop curieux, comme pour compter les rides sur mon visage. Ah, mes petits-enfants, quand ils sauront bien parler, ils me demanderont : « Pourquoi tu es vieille ? », comme seuls les enfants savent poser ces questions essentielles.
« Pourquoi tu es vieille ? » Cette question en annonce une autre : « pourquoi on vieillit ? »
Bientôt adultes, trop vite, ils tireront l’histoire de leur naissance grâce à mes lettres, comme celle-ci que je remplis, des lettres écrites de la main vieillissante de leur grand-mère, qui avait mise au monde leur mère à l’âge de trente ans, comme elle le fit pour eux.
Non, pas de tristesse aujourd’hui, non.
Que de la joie, je vais être gaga de ces enfants après tout !
Allez, je sors de ma torpeur ! Ça suffit. Le soir tombé, je me sers un bon verre de vin tout en écoutant du rock, et je danse dans le salon.
Et, là, à même le sol, sur un bout de papier, j’écris ce mot, dans la foulée, pour toi, que je réécris ici :
« Cher petit-enfant que je ne connais pas encore,
Je viens de parler avec ta maman au téléphone qui se remet doucement de ces longues dernières heures. Elle préfère rester cette nuit à la maternité avec ton papa et toi, elle se sent fatiguée. Nous discutions tout tranquillement, lorsque je t’ai entendu pleurer ! Oh, quel effet ! Quel effet qui me surprend encore ! Tu es là, bel et bien là ! J’aurais tant voulu réveiller ton grand frère pour te le faire entendre, et qu’il t’entende en retour ! J’ai tellement hâte de te rencontrer demain. À l’heure où je t’écris, tu n’as pas encore de prénom, tes parents attendent, comme pour le premier, d’être enfin seuls avec toi, cette nuit, pour décider du prénom qui t’ira le mieux ! Enfin, « décider », non, te le laisser choisir, disent-ils, car ils réciteront les prénoms favoris jusqu’à ce que tu gazouilles, cries, soupires, n’importe quel bruit qui semblera consacrer le nom que tu entends, que tu porteras à vie, si tu le souhaites.
Je vais sur-le-champ aller dormir, ma nuit sera réparatrice, et demain, je vais tout mettre en place ici pour t’accueillir dans la joie !
PS : Le jour de ta naissance était pluvieux, pas très froid, mais humide. »
Réveillée à huit heures, le lendemain, je suis descendue prendre mon petit-déjeuner. Ma fille m’a envoyé un message me disant qu’elle attendait la visite du pédiatre pour demander à sortir, quitte à signer une décharge. Ils ont hâte de rentrer, même s’ils n’ont pas beaucoup dormi cette nuit.
Tout est prêt ici, je suis allée à la bonne pâtisserie pour leur acheter des petits plaisirs qu’ils aiment tant, et un dessert pour midi. Trop jeune, tu n’en mangeras pas, eh oui ! mais t’attend le sein de ta maman, rassure-toi.
Le feu est lancé dans le poêle, je suis douchée, maquillée, pomponnée.
J’ai un de ces tracs !
Je dois aller me détendre un peu. Par chance, mon premier petit-fils est là, semblant ne pas se soucier de tout ce qui se trame, je joue de bon coeur avec lui.
Maintenant ! Nous partons vous chercher ! Vous trois, vous nous attendez. Ils me cachent ton visage, t’installent dans un siège. Je ne pose pas de questions.
Nous arrivons à la maison, ils me dévoilent l’enfant, je te découvre, je peine à retenir mes émotions ; la consigne est simple : je dois apprendre ton sexe par un regard fureteur sous la couche, en te changeant. Qu’ils sont espiègles ! Ou cruels ? Le jeu touche à sa fin ! La dernière clé à découvrir est le prénom, la porte d’un nouveau monde s’ouvre sur une première lettre qu’ils me donnent. On joue à la devinette, j’essaie, je tombe faux ; ils m’aident alors : tu t’appelleras…
© Morgan-Alexander Remy
_________
DANS L’UNIVERS DE « FIN DE GROSSESSE » (2025)
FIN DE GROSSESSE (2025)
Avec Jeanne Greff-Savouret et Sylvie Savouret
Mise en scène : Morgan-Alexander Remy
Scénario : Morgan-Alexander Remy
Musique originale : Nicky Galliano
Date de sortie : le dimanche 15 juin 2025
***
Informations sur le film
SUJET DU FILM :
Entre inquiétude, ennui et joie, une famille attend la naissance d’un enfant.
RÉSUMÉ DU FILM :
Une famille attend. Quoi ? La naissance d’un enfant, aux derniers jours d’une grossesse. Mais il ne vient pas aussi vite que prévu, et peut venir au monde à tout moment. Qu’est-ce qu’elle fait alors, sa famille, forcée de l’attendre, inquiète qu’il vienne ? Viendra-t-il demain, ce soir, dans quelques heures, tout de suite ? Et puis quoi ?
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